Voila, nous avons démarré il y a 5 ans sur une idée folle. Quelle idée, sinon celle de passionnés! nous avons cet amour de l’instrument et nous voulons continuer à porter nos idées qui sont l’innovation et de nouveaux designs: un vent de fraicheur et d’alternative. Pour fêter ces 5 ans d’aventure, nous avons lancé un nouveau design de T-Shirt!!
Lors de notre campagne de crowdfunding, nous avions lancé quelques T-shirts. Donc normal d’en lancer un nouveau et ils seront en quantité limité!
Nos clients ne se sont pas trompés et ont répondu présent ! Ils vont donc pouvoir faire la promo de notre marque ! Admirez ces mines pleine de joie!
Alors n’hésitez pas à nous accompagner en visitant notre boutique!
Il existe de nombreuses vidéos ou tutoriels pour expliquer comment fabriquer un manche de guitare. Evidemment, rien ne remplace l’expérience et la réalisation pour acquérir un savoir-faire. Le manche d’une guitare électrique reste la pièce la plus complexe. Elle est soumise à des efforts mécanique (traction des cordes) doit être ergonomique et offrir un confort de jeu, donne la justesse de l’instrument et évidemment participe au look et à la sensation de la qualité de l’instrument. On lui en demande donc beaucoup !
Enfin chez Tocxic Instruments, nos clients vivent avec nous la réalisation de leur guitare ou basse par la réception en continue de photos des différentes étapes. Alors on s’est dit qu’il fallait partager ce savoir faire avec aussi les autres ! N’hésitez pas à commentez ou poser toutes les questions, on essayera d’y répondre le mieux possible.
Il faut bien commencer par quelque chose : les bruts !
Evidemment, on part d’un brut pour le corps du manche et pour la touche. Dans la photo plus bas, on peut observer de beaux morceaux d’érable. La sélection des bois est très importante, pour le son mais aussi le look. Un bel érable flammé il faut dire que ça en jette. Ce qui est clé à ce stade c’est d’avoir un bois qui soit sec, pour assurer une bonne sonorité sans attendre des décennies. Donc la sélection est majeure, on peut voir certain luthier donner de léger coup dans les bois pour « écouter » les sonorités. Comme sur cette vidéo de Paul Reed Smith. https://youtu.be/Yto9DotkrZU?t=60
L’activité principale sur ces bruts est de mettre ces pièces de bois aux dimensions de départ (longueur, largeur et épaisseur) et de dégauchir les faces pour un bon équerrage. On fait de même avec les touches.
Balance tes copeaux !
Une fois, les bruts aux bonnes dimensions, on peut passer aux choses sérieuses ! l’usinage !
Nous réalisons les formes principales du corps de manche dans la même opération. A savoir la rainure du truss-rod (nécessaire pour rigidifier le manche et pouvoir le régler), les cotes de largeur du manche, le contour de la tête et le perçage des mécaniques. Toutes ces opérations nécessitent de la précision mais surtout avoir quelques astuces dans la gamme d’usinage pour éviter des « arrachages » de fibres.
La deuxième opération d’usinage se passe sur le dos du manche, on va commencer à préparer la forme du manche, lui donner son profil. On travaille d’abord l’épaisseur pour ensuite rayonner les bords (avec une fraise à rayonner). Nous gardons un plat pour la suite des opérations (vous allez comprendre plus tard).
Pendant ce temps-là, nous préparons les touches. Il nous faut en partant des bruts à donner le « radius » de la touche (exprimée généralement en pouces 10’’ / 12 ‘’ ou 15’’). Là il y a une première opération d’usinage et une de finition par ponçage. L’usinage permet de gagner de temps sur l’opération de ponçage qui peut s’avérer très longue quand le bois est très dur (et c’est ce que l’on cherche sur une touche…).
Vient l’opération de fraisage des frettes ! là on en garde pour plus tard, sachez que l’on a conçu une machine spécifiquement pour cela… donc attendez le prochain article.
Les liens du mariage !
A ce stade, nous « assemblons » la touche et le corps du manche par collage. Il est important de bien indexer les deux pour éviter des décalages. Le tout est maintenu une nuit dans un montage pour que rien ne bouge. C’est là que vous comprenez pourquoi on a laissé un plat au dos du manche !
Stop ! Contrôle !
Comme expliqué en préambule, on a besoin de précision sur les manches. Malgré les précautions et moyens d’usinage utilisés il est nécessaire de vérifier que nous sommes dans les tolérances. Ainsi nous vérifions la planéité de la touche et la bonne influence du truss-rod (pièce bleue en transversal sur la photo précédente). Cela serait dommage de découvrir un défaut une fois le manche « fretté »… rigolez mais là c’est l’expérience qui parle !
Les repères
On profite que le corps et la touche soient assemblés pour intégrer les repères. Opération simple de percage et collage des petits insert cylindriques.
Le frettage !
La plus belle expérience dans la réalisation du manche. Aussi la plus stressante ! il s’agit d’insérer les frettes une par une dans les rainures. C’est un montage sous presse qui garanti à l’avenir de pouvoir les changer (quoi ? certaines collent ??? …). Opération assez méticuleuse puisqu’il faut s’assurer que l’on engage correctement la frette dans la rainure pour être insérée complètement. Les frettes sont au préalable roulées pour leur donner le radius et qu’elles épousent la touche… quand on vous parle de mariage !?
C’est pas bientôt fini ?!?
Voila, notre manche est bien avancé, nous pouvons passer à l’étape des finitions. Le ponçage du dos pour donner la courbure, des bords de frettes pour éviter de s’accrocher la main dans les différents slides. On va également éliminer toutes les traces d’usinage pour qu’il puisse partir en peinture / vernis.
Et voila, vous connaissez maintenant notre procédé de fabrication des manches Tocxic Instruments! Alors si vous avez une demande d’un manche pour votre guitare, n’hésitez pas à visiter notre site web: http://www.tocxic-instruments.com
Trop de jours sont passés sans articles… cela ne traduit pas un manque d’activité bien au contraire. A quelques jours du Festival Guitare de Puteaux où l’on exposera quelques modèles, je me suis dit qu’il était temps d’écrire quelques mots. J’irai donc au plus vite pour vous remercier nos premiers clients, parler du Festival et enfin parlez rapidement du marché des instruments de musique avec la très sérieuse étude édité par le C.S.F.I
Nos premiers clients. Nous voulons remercier, dans cet article, nos premiers clients. En effet, quelles émotions nous avons eu en livrant nos premiers instruments même si par moment nous avons eu des déceptions. Mais le plus important est que nous avons beaucoup appris. Nous avons appris à coller au mieux aux exigences de chacun, même si au départ du projet nous discutons sur les goûts, les couleurs, le style de jeu, le type de musique, les questions sont multiples et on ne pense pas à tout… nous sommes bien obligés de constater que cela s’affine avec le temps, jusqu’à la réalisation finale de l’instrument. En partant de notre idée de départ, nous évoluons doucement vers de l’ultra personnalisation et comme nous débordons d’idées, c’est compliqué de s’arrêter…
Nous avons donc fait nos premières basses, notre première 7 cordes et écouté tous les retours pour nous améliorer encore et encore. Alors tout simplement merci! et continuez à nous faire confiance pour que l’on continue à voir nos instruments sur scène comme au Hellfest par exemple!
Venons-en à l’actualité dans les quelques jours: le Festival Guitare de Puteaux à suivre ici: instagram Festival
Nous aurons le plaisir d’exposer quasi l’intégralité de nos instruments avec au menu:
- Une basse dont nous avons travaillé le pré-ampli afin d’offrir une belle palette de son et des présets.
- Une belle Alteratio – sparkling orange
- Une Flying V Mo’Royce
- Une Dias
Comme évoqué en début de l’article, beaucoup de chose se sont déroulées depuis le dernier article. Néanmoins, je voulais partager avec vous la dernière étude complete du marché des instruments de musique consultable ici: etude 2017
C’est toujours une bonne nouvelle d’avoir une analyse du marché, alors qu’on y apprend.
La répartition évolue quelque peu, par exemple, en 7 ans la proportion des cordes frottées à fortement évoluée, mais les claviers et cordes pincées restent en tête des ventes du marché. Le marché quant à lui peu évolué en volume monétaire (entre 450 M€ et 500M€) et n’a donc pas retrouvé son niveau avant crise. Cela s’explique par peu de renouvellement des joueurs et une jeune génération qui parait peu attiré par le fait de jouer de la musique.
L’étude nous montre aussi une répartition du marché de la guitare avec 23% dédié à l’occasion (en expansion) et un marché du neuf centré sur le bas de gamme (41%) et moyen de gamme (52%). Le haut de gamme restant assez faible (7%).
En conclusion, le marché reste stable mais montre quelques opportunités autour du marché de l’occasion, des services (entretiens) ou encore des innovations permettant de monter en valeur.
La fin d’année est toujours propice à faire des bilans et réflechir. Etait-ce une bonne ou mauvaise année? C’est l’occasion également de se donner de bonnes résolutions!! (maigrir, faire du sport, aller voir la belle-mère, sortir les poubelles plus souvent…). Alors même si notre devise nous rappelle : « Chez Tocxic, l’anticonformisme, on a toujours fait comme ça », je vais me faire un petit coup d’œil dans le rétroviseur et me projeter sur 2017. Promis, cela ne sera pas long et le blog sera plus fourni en 2017.
2016: un an à l’aise…
Inutile de se lamenter sur ce qui n’a pas été fait, ni les artistes qui sont partis cette année… 2016 a été un grande et bonne année pour Tocxic!!!
Nous avons
- Fabriqué nos premières Alteratio.
- Finalisé le design de notre système sans fil. Nous avons pu déverminer quelques bugs inévitables et nous préparons déjà la V2 avec quelques options. Le chemin est encore long pour arriver là nous voulons être.
- Réalisé notre soirée de révélation le 30 Juin au Dr Feelgood. Quelle joie de voir les contributeurs de notre campagne KissKissBankBank et voir Sebastien faire la démo de nos guitares sur scène. Un grand merci à Bruno qui nous a permis cela!
- Présenté un nouveau modèle: la Headcaster – Dias de los muertos. C’est notre réinterprétation de la mystique Stratocaster. On n’a pas fini d’en parler car elle a fait tourner la tête de quelques uns qui n’ont pas hésité à prendre commande.
- Acheté une nouvelle fraiseuse à commande numérique. Elle nous permet de faire de nouvelles choses et d’avoir encore plus d’idées!! Imaginez notre designer qui avait déjà pas beaucoup de contraintes… « tiens je vais donner à manger au chien… »
- Fait de superbes rencontres d’artistes, de passionnés, de blogueurs etc… La liste est longue, mais la passion pour la musique et cet instrument nous permet de bonnes rencontres et échanges
2017 : ça va être la fête
Nous sommes très excités pour cette nouvelle année, qui sans aucun doute, sera pour Tocxic une très bonne année !!!!
Je peux annoncer une présentation d’un modèle de basse courant février. Des nouveautés sur les Axioma et la fabrication de nouvelles Alteratio. Ca veut dire beaucoup de boulot pour cette nouvelle année.
Je vous promet également d’avoir plus de videos, d’essais en tout genre, de rencontres, de s’améliorer constamment dans la qualité de nos instruments et surtout d’avoir des idées de malades et bousculer tout le monde et surtout nous en premier!! Comme je dis souvent, nous avons plus d’idées que de moyens et de temps… heureusement nous avons une nouvelle recrue en intérim:
En attendant de découvrir cela, je vous souhaite une très bonne année 2017 et en espérant que la guitare ne nous tuera pas!! 😀
A chacun son FabLab
Il ne se passe pas un jour, sans que l’on parle de FabLab, de garage ou encore d’espace de collaboration et d’innovation. Du coup je me suis intéressé à ce qu’est ce lieu et pourquoi on en parle autant. Du mythe du garage au potentiel et en passant par la définition, je vous livre ma compréhension de cette « révolution » pour ne pas dire ce Hacking !
Le garage : un mythe.
Avant de pouvoir mettre mes pieds dans ces lieux, je me suis demandé pourquoi on pouvait appeler cela un garage ou encore un Fablab. Par exemple Google a lancé son espace dédié à la culture de l’innovation au sein de son centre de développement et l’a appelé « Garage » .
Ici : la video de présentation du « Google Garage »
On découvre en creusant un peu, que c’est une référence à l’histoire de Google qui a été lancé dans un garage. De même qu’Apple, HP, Lotus, Amazon… la liste est longue!! Donc le mythe s’installe sur le fait, qu’il faut un garage pour lancer une start-up… ou une bonne idée.
Ici la liste des 21 start-up qui ont démarré dans un garage
On touche donc du doigt ici le coté mystique du garage. Lorsque l’on s’attarde un peu plus, on découvre que ces entreprises ont certes démarrées dans des garages par facilité ou économie mais que les « start-upers » avaient déjà des backgrounds assez forts dans leur domaine par de précédent job. Le garage serait-il donc ce qu’est la douche au « shower effect » bien connu des innovateurs?
Ici: Comprendre « the shower effect »
En dehors de ces clins d’œil au passé de ces entreprises qui réussissent, j’ai tendance à penser qu’il y a un petit effet mode sur le fait d’avoir un garage. J’ai ainsi entendu dans certaines discussions ce type de phrase« pour une boite innovante ne pas avoir de Garage c’était impensable…». En effet chaque grand groupe a son Fablab ou Garage.
Quand on se plonge un peu plus dans l’histoire, on découvre que le garage ou le fablab viendrait de la culture du Hacking promue au MIT depuis plus de 40 ans. J’imagine que c’est qu’on voulu recréer les entrepreneurs au moment de se lancer. Cela se comprend qu’autant plus que l’environnement à une réelle influence sur les états d’esprits. On ajoute à cela une saine émulation entre individus et le cocktail devient parfait!
J’ai ainsi souvenir qu’étant petit, je trouvais que la meilleure pièce de la maison était le garage ! J’étais plus intéressé à regarder mon père fabriquer tout un tas de chose à partir de planche, vis, métaux que d’aller jouer au foot. Cela stimulait mon côté créatif en voyant tous les outils surtout quand j’essayais tant bien que mal de l’aider. C’est ainsi que j’ai passé de nombreuses heures dans mon garage… et d’essais en erreurs j’ai appris.
A quoi cela sert et qu’est-ce que l’on y trouve ?
Mes récentes visites chez Renault ou Nokia m’ont montré que c’est avant tout :
Un lieu, un espace pour se retrouver, généralement très bien aménagé avec de grands espaces de travail, c’est un endroit sympa où l’on se sent bien. Cela favorise les contacts et les échanges et par conséquent là, où les compétences se croisent et où l’on peut developper son réseau . Les drones vous intéressent ? Peut-être y croiserez-vous quelqu’un qui en fabrique… Sinon allez-y, vous passerez un bon moment si vous êtes curieux.
Des moyens. C’est là que vous trouverez des moyens finalement peu accessible au commun des mortels. On y découvre ainsi des imprimantes 3D, des machines de découpe laser, des fraiseuses et tout un tas de petit outils. J’y vois ici deux intérêts, pouvoir prototyper rapidement pour tester et le deuxième on sait que l’innovation peut venir de la technologie. Qui sait, si en voyant une imprimante 3D, vous n’aurez pas envie de vous lancer dans une boite de fabrication de cookies personnalisés ?
Des animations. Les tenanciers de ces lieux se chargent d’animer des groupes de travails, des ateliers pour animer une communauté. Il se trouve qu’il existe nombre de démarches de créations ou de réflexions comme le design thinking. C’est donc au travers de cela que vous apprendrez à trouver des idées et a les « pitcher ». C’est aussi l’opportunité d’apprendre à souder et fabriquer en vous servant d’une imprimante 3D…
Alors pourquoi autant d’efforts ? Un patron se poserait fatalement la question du ROI… Ce que je retiens de tout cela, c’est :
Instaurer une culture d’expérimentation à l’échelle de l’entreprise. Car à ce jour étant donné l’environnement concurrentiel, seules les entreprises innovantes pourront continuer à créer de la valeur et rester compétitives. On comprend ainsi l’enjeu à changer les esprits et favoriser la créativité. Mais comment faire pour passer toutes les barrières mise en place dans le passé comme le respect des procédures, des normes, les 35h ou encore la propriété intellectuelle… ?? On comprend facilement que ces espaces sont le bon outil et le bon terreau pour faire cela, car l’innovation ne peut fonctionner qu’après l’avoir essayé
Créer de l’engagement. Outre les barrières déjà évoquées, j’y vois un outil de management. En effet la motivation passe par de nombreux leviers et il faut bien dire que l’enlisement dans laquelle les entreprises se retrouvent depuis la crise de 2009 a pénalisé la motivation des salariés. Les américains ont très vite compris l’intérêt de proposer des ambiances propices à la motivation. Ces espaces sont désormais monnaie courante dans les grands groupes y compris en France. C’est autant de possibilités de collaborations entre différents secteurs d’activité
Lancer des startups. Certaines entreprises peuvent et développent des programmes de diversifications en encourageant l’éclosion de startups. Elles peuvent se diversifier indirectement en poussant des idées en soutenant des initiatives.
Le potentiel des Fablab
Si on regarde un peu plus loin et cela sans limite… car finalement c’est l’esprit, on peut imaginer ces fablab devenir des intermédiaires dans la fabrication d’objets et ainsi générer un éco-système. Prenez par exemple le fait de pouvoir faire livrer des colis au pressing le plus proche. C’est ce que propose cette startup (OpenDesk- https://www.opendesk.cc/), vous commandez des meubles en ligne et on vous trouve le fabricant le plus proche pour limiter les coûts de transports.
Imaginez pouvoir envoyer votre numérisation dans le fablab le plus proche, votre pièce s’imprime et vous passez le lendemain la récupérer.Alors pourquoi ne pas imaginer faire des guitares au travers de ces fablabs ? Comme pourrait le faire ODD ? Les pièces arrivent et l’on vous aide à l’assemblage.
Alors convaincu de l’intérêt d’avoir un garage? Il ne reste plus qu’à lever quelques barrières psychologiques pour que les managers laissent certains talents s’exprimer en leur laissant du temps et c’est tout un potentiel qui sera mis en marche. Restons optimistes car le télétravail a bien été accepté après quelques réticences ! Alors si vous n’avez pas encore de Fablab à disposition, partez en croisade aupres de votre direction et montez-le !!
Titre plutôt banal me direz vous. Mais il résume bien les efforts qui ont été réalisés ces derniers temps. Cela fait maintenant 2 ans que le projet a démarré et je dois dire que je suis plutôt satisfait du chemin parcouru.
Demain j’aurais le plaisir de présenter une nouvelle guitare pendant le Festival Foud’Rock. Cela sera l’occasion de parler avec passion de ce que l’on souhaite faire avec Tocxic, d’échanger avec des musiciens pros et pourquoi pas susciter un plus l’intérêt autour de nos instruments. Ce post un peu long est un remerciement à tous ceux qui m’ont poussé, aidé et encouragé!
Flashback!
Il y a 10 ans, j’ai rencontré Sterling Ball patron de la marque Musicman et également du groupe Ernie Ball. Rencontre qui m’a profondément marqué car cette heure passée ensemble m’a montré un patron passionné, qui parle de son entreprise et de ses produits comme il parle de ses fils. Ça n’est que quelques années plus tard que je comprend l’importance de cette rencontre car le point de départ de tout cela.
Cela a été le point de départ d’une nouvelle aventure et de nouvelles rencontres. 2013 l’idée germe dans ma tête de me lancer sur ce marché, pourquoi? pour le fun tout simplement et aussi parce qu’un rêve se doit d’être vécu! Quelques mois plus tard je réunis quelques copains pour faire une petite séance de Design Thinking… sorte de messe noire pour créatif 😉 . C’est bien d’avoir des idées mais il faut un nom: Cela deviendra Tocxic Instruments.
2014
Quelques réflexions plus tard, un concours de design est lancé! Que le meilleur gagne avec sa proposition d’une guitare résolument Rock’n Roll. C’est comme cela que Paul est tombé dedans et est devenu notre designer (comme tout designer qui se respecte… il faut le freiner par moment! :-D). Comme quoi le nom de tocxic n’est pas là par hasard… L’Alteratio s’ajoute à la liste des créations dont le design sera déposé.
2015
Nous lançons une campagne de crowdfunding sur Kiss Kiss Bank Bank. A cette occasion, nous comprendrons toute l’importance de la communication, nous aurons également les premiers retours sur notre premier prototype Axioma. Cette campagne nous donnera les moyens d’avoir un site Web, produire nos cartes sans fil et de construire de nouveaux exemplaires de guitare. Dont la Kraken qui sera présentée dans un peu plus de 24h!
2016?
C’est un peu tôt pour les résolutions de nouvelle année ?! pas grave, je vous en dit quand même un peu plus. 2016 nous présenterons 2 exemplaires de notre Alteratio. Ces guitares sont toujours plus innovantes car elles seront personnalisables! Nous aurons plein de projets dans la tête… des basses, des pédales d’effets … mais c’est trop tôt pour en parler dans le détail!
Merci!
Je tiens une nouvelle fois à remercier mes compagnons sur cette aventure, Etienne pour son énergie dans le développement des prototypes, Paul pour sa créativité et sa motivation débordante, Jimmy gourou de l’électronique avec qui j’apprends tout les jours un peu plus. Sans ces 3 personnes, il n’y aurait pas autant de chose. Tocxic c’est vous (trop tard! :-D).
Enfin un remerciement très spécial à tous ceux qui ont contribué au travers de la campagne de crowdfunding!!
PLAY IT LOUD, PLAY IT FAST!!!
Grâce au succès de notre campagne de crowdfunding sur Kiss Kiss Bank Bank et tel qu’annoncé, nous avons lancé notre site web pour donner un peu plus de visibilité sur notre marque. Cependant lancer un site web, c’est un métier et passer les premières joies de la mise en ligne, le questionnement arrive. Notre site est-il performant? est-il adapté à ce que nous voulons dire? qu’en pense les utilisateurs?
Grâce à la magie d’internet, nous avons pu profiter de conseils d’un spécialiste. Sur ces éléments nous allons pouvoir revoir notre site et ainsi mieux délivrer notre message et en quoi Tocxic Instruments se démarque des autres.
Donc comment en sommes nous arrivés là? De la mise en ligne, à la nouvelle version, je vous fait part de mon enseignement dans cet article
Cliquez sur l’image pour voir notre site.
De la mise en ligne,
Notre site est en ligne depuis début octobre. De tout évidence, nous avons pris du plaisir à faire cela et mettre en avant les produits que nous avons conçus. Mais cela n’est pas suffisant, un site doit faire partie d’une expérience client dans le cadre d’un futur achat. C’est le but de faire ce type de site. Dans ce type de parcours client, il y a des phases bien distinctes qui va l’amener à son achat. De plus une guitare, n’est pas un achat commun étant donné les relations qu’établissent les joueurs avec leur instruments.
Le comportement d’achat d’un individu lambda passe donc par 3 phases lors d’un achat : Awareness, Consideration, Decision.
- Awareness: Le futur acheteur d’une guitare doit connaitre la marque
- Consideration: Que cette marque rentre dans les candidates potentielles et qui pourra répondre à ce qu’il souhaite (consciemment ou inconsciemment). Le fameux panier de l’acheteur…
- Décision: C’est le produit de cette marque qu’il va choisir car c’est la meilleure offre.
à la nouvelle version:
Alors qu’est-ce que cela veut dire pour notre site web?
Nous devons au travers de notre site, être plus précis, sur la problématique que pourrait se poser un de nos futurs clients. Quel guitariste n’a pas râlé devant un amas de câbles ou un pédal board encombré…?
Quel guitariste ne sait pas dit « je vais plutôt jouer de la guitare l’acoustique… » ou encore « non… je m’y mettrais plus tard, là je n’ai pas le temps de tout brancher pour jouer 5 min ».
Une fois cette question posée, comment Tocxic Instruments répond de manière adéquate à cette problématique. En quelques mots ou images, quelles sont les solutions que l’on propose? Quelles sont les promesses que nous pouvons offrir vis à vis de ce problème. Pourquoi notre module sans fil avec transmission du son en numérique permet de se passer du câble. Pourquoi le fait d’avoir une sangle intégrée permet d’ajuster la hauteur de la guitare pour une meilleur ergonomie.
Nos solutions sont les meilleures!
En dehors d’offrir des solutions innovantes, nous offrons des guitares et pédales d’effets aux sonorités particulières. Par exemple notre Axioma avec équipée d’un micro P90 se distingue par un son chaud et d’une clarté même avec les plus fortes distorsion. Où encore notre pédale Katuysha qui permet d’avoir une distorsion et une fuzz dans une même pédale avec un niveau de gain peu commun.
En résumé on peut dire, que:
Notre mission est de raccourcir le chemin entre le plaisir de jouer et les guitaristes passionnés.
Nous innovons et nous bousculons l’ordre établi dans la musique
Nous construisons des guitares et des accessoires de musique qui sont plus simples d’usage, plus ergonomiques, avec un son propre.
Sur la base de ces constats, il nous faut maintenant revoir l’intégralité de notre site. Mais cela sera fait dans un second temps car nous attaquons la réalisation de quelques Alteriatio et nous préparons une exposition pour la fin Novembre.
Je me permet, au travers de ce court article, de vous donner des nouvelles sur notre projet. Le proto est depuis le 20 mars dernier fonctionnant et a pu être présenté au public. Vous l’avez bien perçue tout au long de ces articles que l’un des buts était de lancer un projet de guitare.
C’est désormais une réalité. Nous avons présenté ce samedi une guitare qui comporte 2 innovations majeures, un système sans-fil intégré (HF numérique) et une sangle intégrée. Ce prototype basé sur le modèle Axioma qui complété de l’Alteratio composera notre gamme. Le concept général que nous développons est une simplicité d’usage, avec des instruments plus facile à mettre en ordre de marche avec une grande ergonomie. Par cette simplicité, nous offrons à l’utilisateur la possibilité de jouer à tout moment de son instrument favori. La sangle intégrée permet un gain de temps tout en offrant une ergonomie inédite. Imaginez qu’ à n’importe quel moment vous aurez la possibilité de régler la hauteur de la guitare pour faciliter votre jeu. Tout cela dans une sécurité absolue car la sangle du fait d’être intégrée et équipée d’un strap lock garantie une tenue à toute épreuve et dans toutes circonstances. Nos essais de validations nous permettent de le garantir. Le système sans fil permet une mise en route de la guitare par l’appui d’un simple bouton. Le récepteur qui prend aujourd’hui la forme d’une pédale est mis en route également par l’appui d’un bouton et permet la gestion du volume. En dehors de cette facilité de mise en œuvre, le système sans fil offre une liberté de mouvement idéale pour un usage domestique. La video réalisée lors de la présentation publique permet d’illustrer un peu plus ces propos. Cela a été l’occasion pour nous d’avoir les feedbacks de tous les guitaristes présents. Cela nous encourage à aller plus loin dans notre projet. Un grand merci au guitariste de Locomuerte, Facedown et Malemort ainsi qu’à tous les autres.
Il ne se passe pas une journée sans qu’un article apparaisse pour parler du phénomène de crowdfunding. Certains n’hésitent pas à qualifier cela de révolution. Je me suis intéressé depuis quelques temps à cela et surtout par le fait que nous allons dans quelques jours lancer notre propre campagne. Une aventure dans l’aventure en quelque sorte. Alors à quoi ça sert ? Pourquoi c’est populaire et magique et enfin quel sera l’enjeu pour nous ? J’amènerai quelques réponses, dans la suite de cet article.
Avant toute chose, soyons précis, le crowdfunding, ça signifie : recevoir un coup de pouce de plein de gens pour financer un projet. C’est une levée de fond.
Le principe n’est pas nouveau – il est appliqué depuis des dizaines d’années par les organismes humanitaires depuis le 18è siècle – mais la méthode a radicalement changé avec la généralisation d’internet. Le mouvement s’est accéléré et s’est élargi aux particuliers avec l’émergence des blogs et des réseaux sociaux, ainsi que l’amélioration des services de micro-financements type Paypal. Dans l’histoire récente du crowdfunding, on peut citer par exemple le groupe Marillon qui en 1997 a pu financer l’enregistrement d’un album ainsi qu’une tournée. On en parle beaucoup aujourd’hui car c’est internet qui a révolutionné cette pratique pour la populariser et surtout la rendre simple. Le particulier se transforme en business-angel et peut d’un clic décider d’injecter de l’argent dans des projets en quête de financement. A ce jour il existe trois formes : le don, le prêt et l’investissement en capital.
Vous dites populaire et magique ? Cette pratique est en effet populaire, puisqu’un récent sondage de l’Institut Think dévoile que 47% des Français sont disposés à prêter ou investir de l’argent dans une plate-forme de prêts rémunérés. Alors est-ce un effet de mode ? Ou est-ce qu’il existe une vraie tendance de fond ? A mon humble avis, c’est une tendance lourde et cela à plusieurs titres. Il existe plus de 20 plateformes officiellement enregistrées… c’est-à-dire qu’elles sont autorisées par l’état à fonctionner sur le sol Français. On voit également une segmentation toujours croissante avec par exemple une plateforme de financement immobilière comme Lymo.fr . Bref cela s’organise et se renforce.
Ensuite l’environnement est favorable avec des incitations fiscales pour les particuliers à investir dans les PME. Qui dit nouveau marché, dit nouveaux acteurs… donc l’eco-système est en place et c’est le futur de la France qui est ici financé. Ça n’est pas un effet de mode et un vrai outil pour les petites entreprises.
Enfin c’est magique, car ces plateformes sont des vitrines d’innovations, de nouveautés, de business plan inédits. C’est donc grisant pour le geek qui sommeille en nous de voir tous ces produits qui sont sur le point de naitre et de remplir nos quotidiens. Enfin ces plateformes sont l’opportunité pour chacun de « vivre de l’intérieur » l’aventure de l’entrepreneuriat. Sorte de télé-réalité de l’actionnariat, où le particulier encourage l’initiative ou peut la tuer. N’hésitez à aller flâner devant ces vitrines de l’innovation… c’est riche d’enseignement.
L’enjeu pour Tocxic ? Évidement mon article ne peut que se terminer sur le partage de l’expérience pour Tocxic. Expérience qui est courte pour le moment, mais déjà riche en apprentissage. Nous allons lancer notre projet sur la plateforme KissKissBankBank dans quelques jours. La première question à laquelle nous avons voulu répondre était : « quelle plateforme choisir et comment ? ». Nous avons dégagé 2 critiques pour notre choix, la popularité et la facilité d’usage pour les donateurs. La popularité de la plateforme donnera confiance dans le donateur et pourra mettre en avant le projet de meilleure façon. Enfin la facilité d’usage est importante, certaine plateforme font passer par une monnaie virtuelle ce qui multiplie les intermédiaires et commissions. On doit favoriser le coup de cœur, alors si c’est compliqué, on a tout raté !
La question suivante qui vient ensuite c’est : « comment donner envie et pousser à faire un don ? ». C’est bien là, une des conditions de réussite. Nous nous sommes attachés à expliquer le mieux possible notre projet en étant clair et en soulignant en quoi il était unique. Ensuite, nous avons beaucoup travaillé les contreparties pour qu’elles soient « sexy », car c’est ce que le particulier retiendra et qui lui fera repenser à notre projet. On pense que c’est l’opportunité à chaque fois qu’un produit dérivé sera vu, d’engager une conversation sur Tocxic et les raisons d’y croire et d’encourager. Pour terminer sur ce chapitre des contreparties, il est important de ne pas oublier la rentabilité, car ne perdons pas l’objectif premier de cette opération : le financement. Donc il est primordial de bien chiffrer et ne pas oublier certains couts comme les frais d’envois. Ça serait dommage d’avoir une campagne populaire et de tout dépenser dans les contreparties. Croyez-moi ça va très vite !
Enfin le dernier point que je souhaite partager, c’est l’importance de la communication.
Le succès de la campagne de crowdfunding passe par un plan de communication millimétré… C’est le e-marketing qui doit se mettre en place et permettre le bouche-à-oreille, ou plutôt le clavier-to-clavier pour obtenir l’effet d’échelle nécessaire et ainsi toucher le maximum de donateurs potentiels. C’est là où l’usage des différentes communautés est primordial, les proches, les amis des amies etc… Car aussi génial que soit le produit ou l’idée, cela doit ressortir de la surface de tous les projets et de toutes les plateformes. C’est là où le plan de communication rentre en place : délivrer un message clair et précis vers les bonnes personnes au bon moment. Croisons les doigts, le verdict dans quelques semaines ! A votre avis, on va l’exploser l’objectif ?
Si vous avez lu en entier ce post, vous faites partis de ce plan sans le vouloir (merci à vous :-D). Je ne peux que vous encourager à propager cet article et à rester connectés !